Emporter sa moto ou son scooter, et si c’était ça, la vraie liberté ? Le confort de son camping-car le soir, la praticité du deux roues pour se balader la journée.
C’est un gain de mobilité évident, notamment si le choix de votre stationnement n’est pas à proximité des principaux lieux de vies et de commerce de votre destination. Trois possibilités s’offrent alors à vous : soit mettre son scooter dans la soute garage de son véhicule, soit le transporter sur un porte-moto, soit tracter dans une remorque.
Les constructeurs ne manquent pas d’imagination pour créer des camping-cars possédant une soute spacieuse : lit transversal, lit central, soute unique à l’arrière, vous trouverez diverses implantations offrant ce grand coffre, particulièrement pratique. Mais les porte-motos et les remorques sur attelage peuvent offrir un meilleur confort.
Zoom sur les avantages et les inconvénients.
Si aujourd’hui, le stationnement des camping-cars est un enjeu essentiel, le critère de la longueur lors de l’achat d’un camping-car devient majeur. Mettre votre deux-roues dans la soute vous permettra donc d’éviter d’ajouter des centimètres inutiles, qui ne rendront pas la circulation et les manœuvres aisées.
Si la longueur n’est pas un problème pour vous, la remorque et le porte-moto offrent de nombreux avantages. Vous limitez les odeurs de carburant, dans un premier temps, bien qu’il existe des astuces pour les limiter (charger le scooter chaud, le réservoir plein…etc). Et vous conserverez l’espace entier de votre soute pour y ranger vos affaires, ou des vélos par exemple.
Ah, le poids ! Nous y voilà. La bête noire de tout camping-cariste. Reprenons les bases de la législation : votre camping-car chargé ne doit pas dépasser le PTAC, soit généralement 3,5T pour un VL. Il s’agit donc de calculer la charge utile, et d’évaluer si le poids de votre deux-roues ne fera pas risquer la surcharge. Pour les camping-car PL, ceci n’est pas un problème.
Idéalement, dans le cas ou vous souhaiterez charger votre scooter dans la soute, ou si vous souhaitez le poser sur un porte-moto, il s’agira de veiller à trouver un deux-roues de moins de 100kg. Quelques idées de modèles vous seront données dans la paragraphes suivant.
Dans le cas d’un scooter dans une remorque attelée, c’est différent. Avec un permis B, vous pourrez tracter jusqu’à 750kg, en veillant à ce que le PTRA ne soit pas dépassé (il est généralement entre 2 et 3T sur un VL).
La hauteur de votre porte de soute sera en moyenne de 110 cm (hauteur de 120 en moyenne à l’intérieur), réduisant ainsi considérablement le champ des possibles en termes de choix de modèles de deux-roues. Rappelons également que le poids est un facteur à prendre en compte. En voici quelques exemples compatibles :
- Le Sym Mio 100 : notre préféré. Avec un poids de 88 kg, et une hauteur de 102 cm, cela fait de lui le partenaire idéal de vos vacances !
- Le MBK Ovetto : 90 kg pour une hauteur de 110 cm, il s’adaptera dans pratiquement toutes les soutes garages
- Le Yamaha Neo’s : possède les mêmes caractéristiques que le précédent
Et vous, quel modèle de deux-roues emmenez-vous en vacances en camping-car ?
Cliquez ici pour découvrir tous les camping-cars à la vente!
Retrouvez-nous sur notre profil Facebook et devenez fan de notre Page Facebook
commenter cet article …
Premièrement, 
Il est tout d’abord essentiel de choisir des pneus conçus spécialement pour les camping-cars, bien que plus chers et de même
dimensions que certains pour les utilitaires. Cependant, leur résistance au poids du véhicule n’est pas la même, et cela reste un véritable gage de sécurité. Vous vous assurerez de leur bonne
conformité grâce à la mention « CP » sur le pneu.
Dans l’idéal, mettre son camping-car dans un garage fermé reste la meilleure
solution. Cela permet de prévenir de nombreux problèmes, liés notamment aux infiltrations. Et pour les éviter, veillez à ce que vos lanterneaux soient évidemment bien fermés. Si vous n’avez pas
la possibilité d’abriter votre camping-car, mettez une bâche afin de le protéger au maximum.
Tout d’abord, parlons de l’assurance. Il faut savoir que l’assurance d’un camping-car est moins chère que celle d’une voiture. En tout risque, comptez entre 300 et 400 euros selon votre
profil, et selon les groupes d’assurance.
On connaissait les arnaques pour les voitures, voici que cela se répand maintenant au monde du camping-car. Sous forme d’annonces très alléchantes, vous les trouverez glissées dans pratiquement tous les sites d’annonces de vente entre particuliers, et il est alors aisé de les repérer.
La première possibilité consiste à
rajouter une deuxième batterie cellule. Cette solution, peu onéreuse car accessible à partir de 200 euros, est possible sur la quasi-totalité des véhicules. Si vous vous sentez l’âme bricoleuse,
vous pourrez même l’installer vous-même. Dans le même esprit, vous pourrez également rajouter une pile à combustible ou un gasperini, mais cette solution est beaucoup plus coûteuse que la
précédente, bien que plus efficace.
Vous pourrez également ajouter à votre camping-car un panneau solaire de minimum 100 W, qui vous permettra de gagner jusqu’à deux heures d’autonomie par jour. Dans
l’idéal, choisissez un panneau monocristallin, certes plus cher qu’un polycristallin, mais qui sera plus performant lors d’un faible ensoleillement. N’oubliez pas de le nettoyer
régulièrement, car un panneau encrassé n’offrira pas une performance optimale.
Commençons par un
petit rappel de la règlementation. Un camping-car est considéré comme étant un poids lourd au-delà d’un PTAC de 3,5 tonnes. Pour être autorisé à le conduire, il faut être en possession du permis
C (poids lourd), ou en possession du simple permis B pour ceux qui en ont été titulaires avant le 20 janvier 1975. En revanche, toute personne détentrice de ce dernier, quel que soit la
date à laquelle elle lui aura été délivrée, peut conduire un camping-car jusqu’à 3500 kg, et tracter jusqu’à 750 kg. Au-delà de 750 kg, le permis E(C) sera par contre indispensable.
Les risques sont multiples. En matière de
sécurité d’abord : le comportement du véhicule sera d’autant plus imprévisible que ce dernier sera chargé. Le freinage sera inefficace, les suspensions seront sollicitées de façon excessive,
et les pneus peuvent s’user prématurément. Puis, les risques en cas de contrôle par les forces de police : en fonction du pourcentage de dépassement du poids, vous vous verrez remettre d’une
simple amende à une convocation au tribunal, avec dans la plupart des cas une obligation de vider le véhicule jusqu’à ce qu’il soit obtenu le PTAC autorisé sur la carte grise, ou son
immobilisation./fdata%2F3942158%2Favatar-blog-1168506255-tmpphp6RbFLw.jpeg){kind=avatar}
