Depuis le 1er juillet, la réglementation en matière d’alcool au volant se renforce un peu plus, et oblige maintenant les usagers à détenir un éthylotest à bord de leur véhicule. Si les voitures sont bien sûr concernées, les camping-cars le sont aussi… Véritable évolution concernant la sécurité routière, ou florissant business ?
Après l’obligation de posséder un gilet de sécurité et un triangle depuis l’été 2008, la réglementation en termes de sécurité routière continue d’évoluer, et impose maintenant aux camping-caristes et autres conducteurs de VL et de PL la présence d’un éthylotest non usager. Entendez par cela que, si vous utilisez un chimique, vous devrez en avoir deux, car lorsque vous en avez utilisez un, un autre doit être disponible.
Deux types d’éthylotests peuvent être utilisés :
- Les chimiques : il est à usage unique. C’est ce modèle qui est utilisé par les forces de police lors des contrôles routiers. Il coûte entre 1 et 2 €.
- Les électroniques : il est réutilisable. Il vous fournira un résultat plus précis que le précédent. Cependant, comptez une centaine d’euros pour l’acquisition pour ce type de produit.
Dans tous les cas, ils devront être certifiés NF, attention donc aux arnaques sur le web.
Sachez enfin que pour le moment, le défaut de possession d’un éthylotest ne vous vaudra qu’un simple avertissement, mais qu’à partir du 1er novembre, il vous en coûtera 11 euros d’amende. Heureusement, puisque aujourd’hui, la France est en pénurie d’éthylotests… et qu’en quelques semaines, on peut trouver ces sésames par lot de deux sur Internet pour la modique somme de 7,50 euros... Rappelons que le coût normal est d’environ 1,50 euros l’unité.
Camping-caristes, qu’en pensez-vous ? Pensez-vous utiliser régulièrement ces fameux éthylotests à bord de votre camping-car ? Croyez-vous que cela puisse avoir un impact sur votre comportement routier ? Laissez-nous vos avis !
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